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Buvons mon amoureux à mes incantations fébriles.

De la colle d’Amidon de Pomme de Terre, un bracelet d’Ambre, de la poussière, du crachat tiède et de la bière !

Ta petite sorcière hurlante et brisée

Ta harpie aux ongles violets, qui suçote des rêves en papier.

mosha ♥

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[DevineKi]

Aveuglant soleil, disparait à la douceur de la nuit! Laisse ta place à la douceur, aux moments sucrés et intenses. Quand ta voisine la lune s’harmonise, grâce à tes rayons, à la lueur des étoiles et des bulles, des événements étranges peuvent se produire. On entend parfois, lorsqu’elle est ronde, le hurlement sonore de certaines bêtes. Leur lait fait encore effet aux erreurs de la nature. Nuit rime avec calme, le petit roux s’endort, rêvant de mickey de moi et de sa nouvelle amie. La nuit, tout n’est qu’ombre et forme indistincte, tout n’est que surprise, tout peut se produire. Dans certains rêves éveillés, des appareils ménagers volent, chevauchés par des êtres d’apparence effrayante. Certains d’entre eux sont pendus devant la fenêtre, contemplant ce croissant qu’ils ne pourront jamais que frôler, atteint d’un poison dangereux. D’autres sourient, fuyant le sombre d’une lueur de bougie et s’hydratant d’une potion amer et grasse. On en voit aussi qui sirotent de l’herbe à boire dans des tasses aux textures japonaises. On peut voir des formes claires, un flocon de neige qui hulule. Les fantômes nous hantent, les exorcistes nous protègent. Rêve ou réalité, un homme boite, une canne à la main, maugréant aux passants malades leurs plus belles vérités. La nuit dure, une éternité qui voit beaucoup de yeux se fermer devant elle, surement jaloux de cette beauté. La nuit a ses jumelles, douces, gentilles et belles et tout aussi inaccessible, mais c’est ce qui fait la beauté de ces nymphes, enviées par les démons. Ces démons qui aussi de la nuit créent le chaos, le mal et la méchanceté. Une banque, un cinéma, un pistolet, un chapeau qui roule, un amour qui s’éteint, la nuit à sa tristesse, ses larmes sous l’apparence d’étoiles filantes. La nuit ce sont des sourires et des larmes, des rires et des pleures, car rien n’existe sans son opposé. Cet opposé à la lune qui finit par reprendre sa place, révélant la réalité, éteignant de sa lumière tous ces rêves. Le soleil a aussi ses caprices, ses rayons transperce et illumine d’autres types de potions envoutantes. Un verre bleu puis un orangé, sur une table, près des rues anciennes. Ces vieilles rues ne font pas peur, non, elles étonnent et émerveillent. Elles cachent bien des mystères mais les parcourir semble irréel. Un antre ne laisse droit de passage au soleil qu’à travers jolies couleurs. Un antre sombre qui cache un lourd passé, le fouler peut vous ramener des siècles en avant, l’idole des temps anciens, et se dire qu’un jour ce pourrait être nous. Et le temps continu, toujours aussi lentement, pour de nouveau laisser place à ce rythme infernal.